Ce week-end,
votre petite voisine Hélène est venue vous voir avec un problème de maths.
D’habitude,
vous tirez un peu la tronche quand elle frappe à la porte, parce que c’est toujours
pour un truc de français. Et si vous ne savez pas bien expliquer les leçons de
grammaire pour la simple raison que vous ne les comprenez pas toutes, parce qu’il
y a toujours des exceptions, en maths, vous avez toujours cartonné.
De quoi
redorer votre blason auprès de cette pré-ado qui commence un peu à douter de
vos capacités scolaires.
Après 2 – 3 exercices
pas bien méchants sur le théorème de Pythagore se présente un problème épineux.
"Après avoir
calculé la circonférence du cercle C, tracer un hexagone circonscrit à C."
Circonférence,
OK. Hexagone, 6 côtés, OK. Circonscrit à C, OK. Mais comment on fait ?
Voyant que
la petite Hélène commence à décrocher et à changer de sujet toutes les
12 secondes, vous décidez de lui proposer d’appliquer son problème à un
bricolage : la fabrication d’un système pour suspendre vos plantes.
Vous sortez
donc l’artillerie :
Des tubes
métalliques (trouvés au rayon « coins et profils » d’une grande
surface de bricolage)
Un coupe-tube
(rayon « scies » du même magasin)
Du fil
métallique de la couleur de vos tubes
Du scoubidou
(environ 12m par suspension, sur fildescoubidou.com)
Un feutre indélébile
Une règle
Et pour la
préparation (ça tombe bien, Hélène est venue avec) :
Un compas
Une équerre
Et pour
commencer, vous avez demandé à Hélène de mesurer le diamètre de la base et celui de l’ouverture
de votre pot de fleur.
Vous lui avez
ensuite demandé de s’assoir gentiment, et vous lui avez énoncé l’exercice qui
suit :
-
« Dessine un cercle du même diamètre que la
base du pot de fleur.
-
Reporte 6 fois le rayon de ce cercle sur son
périmètre.
-
Trace ensuite 3 diamètres à partir de ces
repères.
-
Dessine les tangentes au cercle en traçant les
perpendiculaires aux diamètres.
Voilà
Hélène, tu as dessiné un hexagone circonscrit à ton cercle. Well done.
Maintenant,
tu mesures la taille d’un des cotés (normalement, ils font tous la même taille,
hein), et ce sera la longueur A des 6 éléments de notre hexagone de base. »
Pendant que vous
découpez avec votre super coupe-tubes, Hélène est lancée et en profite pour
reproduire l’exercice avec un cercle du même diamètre que l’ouverture du pot. Elle
vous obtient alors la longueur B des 6 éléments de votre hexagone haut.
Profitant
que vous ayez une assistante dévouée (ce qui n’est pas le cas de tout le
monde), vous lui faites mesurer la hauteur du pot, et puis vous découpez 6
éléments d’une longueur C (hauteur du pot moins 1 cm).
Et puis
comme Hélène est trop fière d’elle, vous la laissez faire l’assemblage avec le
fil de fer. D’abord les 2 hexagones, puis les éléments verticaux. Comme elle
est trop fan de vos scoubidous fluos, vous lui en coupez 6 morceaux identiques (2 fois la hauteur souhaitée, plus 10cm), et
elle les passe comme une pro dans les tubes de l’hexagone haut. Vous nouez les
2 bouts de chaque morceau, et puis tadam !
Regarde Hélène
comment c’est fun les maths ! Vachement mieux que le français hein !
Hélène est
rentrée chez elle, et comme vous avez du scoubidou d’une autre couleur, et pis
aussi une autre plante, vous vous faites une deuxième suspension. Cette fois-ci
vous ajoutez un autre hexagone tout en haut (environ 5cm de coté), histoire de laisser
plus de place à votre plante (parce que vous avez bon espoir qu’un jour cette
orchidée vous refasse une fleur).
Vous
reproduisez donc le même schéma, mais avant de nouer les fils, vous les enfilez
dans l’hexagone supérieur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire