Le vendredi soir, c’est sacré. Au resto, à l’apéro, ou en pyjama
devant un marathon Game of thrones, où
que vous vous trouviez, c’est NO PHONE SIMONE.
C’est donc samedi matin, le café dans une main et la liste des courses
dans l’autre, que vous avez découvert l’horreur.
Les loups sont entrés dans Paris.
Un autre jour, vous auriez sans doute blagué sur le nom des reporters
de France inter (Sandy Dauphin et Claire Chaudière ? Vraiment les filles ?).
En fait, vous n’avez pas pipé mot entre le « Bonjour mon amour »
de 8h39, et le « Bon appétit mon chéri » de 13h11. Même devant
la caissière du supermarché, aucun son n’est sorti. A peine un petit sourire
poli.
Parler pour dire quoi, au juste ? Que vous êtes rassurée de
vivre dans un bled paumé, au risque de passer pour une égoïste ? Que vous êtes
soulagée que tous vos amis soient sains et sauf ? Que vous n’y comprenez
rien, et que ça vous fout vraiment les boules, parce que c’est justement l’incompréhension
qui en amène certains à se balader dans les rues de Paris un vendredi soir avec
une kalach en bandoulière ?
Du coup, vous vous êtes tue, et vous avez écouté. Les infos, les
reportages, vos amis, la famille. Tout le monde disait avoir besoin de douceur.
Alors vous avez essayé. Vous avez fait une tarte aux pommes et un
panettone, un bouquet de fleurs, et même une balade dans les bois (écourtée
pour cause de chasse… SÉRIEUX LES MECS ?)
Mais rien ne vous a libérée de votre angoisse. Et puis vous vous êtes
dit qu’en fait, vous n’êtes peut-être pas faite pour la douceur. Vous n’êtes pas thé au
miel et tarte au sucre. Vous n’êtes pas vert amande et rose litchi. Vous n’êtes
pas Cœur de pirate et Marc Lévy.
Vous, vous aimez le vin rouge et le saucisson, le bleu nuit et le rose
fuchsia, les Rolling stones et Boris Vian dans sa période Vernon Sullivan. Vous
faites des tableaux et des listes, des plannings et des sudokus. Vous aimez
quand c’est fort, voyant, et que ça rentre dans des cases.
Certains diraient que votre quotidien doit manquer de poésie, mais en
fait, non. Parce que vous remplissez vos sudokus avec un stylo violet, que vos
listes sont ponctuées de dessins rigolos, et votre planning « de couple »
pleins d’imprévus (envoyer un message d’amour à son chéri, manger un chocolat,
insulter quelqu’un,…).
Alors F*** à la douceur, parce que c’est ça que vous aimez. Et que
vous allez continuer à partager.
Aujourd’hui, branchez vos oreilles sur Start me up, et laissez vous
guider dans ce avant/après plein de lignes, de contrastes et de cases, qui ne
demande plus qu’à être rempli de poésie par ses propriétaires…
Il s'agissait ici de décloisonner intelligemment, pour faciliter les déplacements tout en
conservant une certaine intimité avec l’entrée. L'enjeu était donc de créer des perspectives et de la fluidité dans les déplacements et dans le regard.
L'entrée avant/après
La cuisine avant/après
Et enfin le salon avant/après
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