Vivre à la campagne, c’est chouette. Ça veut dire connaitre ses
voisins, avoir un jardin, faire la sieste dans un hamac, payer sa baguette
0,85€ (et ouais mec), et faire pousser ses enfants au grand air.
Mais vivre à la campagne, ça veut
aussi dire être à 30min de tout ; le shopping, la piscine, le cinéma. Sans
vous parler de tout ce qui se trouve à au moins 150km ; les musées, les
concerts, H&M.
Alors quand on a été habitué à la
vie en ville et à vélo, on va pas se mentir, c’est dur.
Tout a commencé il y a quelques mois, quand après un week-end de déménagement, je me suis retrouvée dans le
seul magasin ouvert le lundi à devoir choisir entre deux modèles de
porte-savons, un gris à paillettes et un violet translucide, tous deux à 7,90€
pièce.
J’avais pourtant bien pesé le pour
et le contre en quittant ma ville, mais à ce moment précis, je me suis sentie
beaucoup trop loin d’un magasin Ikea. J’ai donc laissé mes trouvailles sur
place, repris la route, et une fois arrivée dans la cour de l’immeuble, j’ai
attendu dans ma voiture que l’averse passe.
Car oui, je m’étais dit qu’aménager
à la campagne en été, ça faciliterait la transition. Mais c’était sans compter
sur ces deux mois d'été 2014 où le ciel avait décidé de pleurer la
défaite de l’équipe de France de foot à Rio.
Du coup, j’en ai profité pour pleurer un peu la
perte de mon livreur de sushis, et la vingtaine de magasins d’ameublement que
je donnais en référence à mes clients…
Et puis assez rapidement, je me suis dit que
c’était le moment de dire un gros WHAT ELSE à tous ces buveurs de Nespresso de
citadins, de dire NON à la surconsommation et de réconcilier mon métier
d’architecte d’intérieur avec mon premier amour, le bricolage.
Je te laisse réfléchir là dessus, on en reparle
bientôt.
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